L’étude de faisabilité se base sur plusieurs critères primordiaux qui permettront de valider ou non le lancement d’un projet. Il faut donc s’attarder sur la bonne appréciation :
- Des règles d’urbanisme sur la commune (PLU/PLUI, PPR, RNU...) ;
- De la topographie du terrain et ses limites exactes ;
- De l’état des réseaux (eaux, électricité, voirie…) ;
- Du fonctionnement hydraulique (incluant la présence de zone humide) ;
- De la biodiversité, des continuités écologiques du site et des règles environnementales qui s’appliquent au projet. Ces dernières imposeront des contraintes à considérer au démarrage du projet sous peine d’avoir un projet non viable. Pour les règles environnementales, il sera nécessaire de se renseigner auprès de la direction régionale chargée de l’environnement (DREAL ou DDT). Un pré-diagnostic environnemental (lien) est aujourd’hui conseillé.
- De la présence d’éléments archéologiques pouvant avoir des couts prohibitifs (des financements sont possibles) ;
- Du fonctionnement social (mobilité, activités, …) ;
- Des parties prenantes (commune, riverains, futurs habitants) et notamment des Architectes des Bâtiments de France qui peuvent imposer des règles supplémentaires.
Il est important d’intégrer un maximum de parties prenantes (Communes, riverains, entreprises, Architectes des Bâtiments de France, Paysagiste, Direction Départementale des Territoires, …) dans la réflexion notamment pour les projets structurants à l’échelle d’une ville ou d’un village, afin de valoriser au mieux le projet et de créer des futurs quartiers cohérents et favorables au développement du territoire.
Cette étape, bien qu'il ne s'agisse que d'une estimation, permet de poser les fondations du projet en matière de coût, de risque et de potentielle rentabilité. Elle peut également guider les décisions futures sur les matériaux et les choix techniques du projet.