L’étude d’impact doit suivre une méthodologie claire est structurée :
1. Discussion avec les autorités administratives compétentes pour identifier les informations attendues.
2. Recueil des données:
Il peut s’agir de données issues de prélèvement et d’observation effectuée sur le terrain, mais également de données provenant d’institutions, d’associations ou d’organismes agréés (Météo France, l’INSEE, IGN, bases données naturalistes, cartographies…).
3. Analyse des impacts du projet :
Chaque critère est traité individuellement puis est cumulé aux autres.
4. Réflexion autour de la démarche ERC :
Le maître d’ouvrage et ses partenaires doivent réfléchir aux solutions à mettre en place afin de limiter, réduire et/ou compenser l’impact du projet.
5. Rédaction de l’étude d’impact.
6. Dépôt de l’étude d’impact. Le dossier est déposé auprès de l’administration compétente.
7. Avis de l’autorité environnementale (MRAE).
8. Mémoire en réponse à l’avis de l’autorité environnementale :
Il s’agit d’un complément de l’étude d’impact. Lancement de l’enquête publique Une fois l’avis transmis il sera possible de lancer une enquête publique avec publication dans les journaux locaux
9. Décision du commissaire enquêteur :
Le commissaire enquêteur mandaté pour l'enquête publique donne son avis (favorable ou non) et rédige un rapport sur la procédure de l'enquête incluant les propositions des participants et les réponses apportées par le maitre d’ouvrage et son bureau d’études.
- Si l’avis est favorable, c’est l’instruction du permis qui permet d’obtenir l’arrêté d’autorisation pour le projet. Effectivement, l’étude d’impact n’est pas une autorisation, seul compte le permis déposé en parallèle.
- En cas d’avis défavorable de la part du commissaire enquêteur, il est possible d’effectuer un recours auprès du juge administratif.